Youse affine et formalise ses engagements
Comment, demain, notre société crée, réalise et exploite des lieux de vie qui soient : source de bien-être, ressources en sol naturel, en eau, en énergie et donnent toute sa place au vivant ?
Participation à la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC)
En rejoignant cette initiative dans la section du bassin lyonnais en 2024, nous voulions vivre une aventure collective avec d’autres acteurs désireux de repenser leur modèle d’entreprise. Pour nous, l’ambition est de contribuer à la construction d’une ville désirable en coopération avec les collectivités et leurs aménageurs. Nous réalisons des projets immobiliers fédérateurs, innovants, mixtes, serviciels et inclusifs qui contribuent positivement à la construction et à la rénovation de villes durables.
D’une prise de conscience à un enseignement clé
Le parcours CEC aura en premier lieu fait émerger la question générative par laquelle nous avons ouvert cet article. Il nous a ensuite fait prendre conscience que, depuis 15 ans, nous nous impliquions dans nos projets bien au-delà du rôle qu’un promoteur remplit habituellement.
Nous surinvestissons sur la programmation de nos projets, sur la qualité d’usage, sur les services rendus aux usagers sans que ces dimensions soient toujours complètement prises en compte dans la valorisation des projets par les investisseurs et les exploitants à qui nous destinons les bâtiments.
Il est plus difficile encore de leur faire valoriser, s’approprier et poursuivre nos engagements environnementaux et sociétaux initiaux, lorsqu’ils n’intègrent pas nécessairement ces objectifs dans leurs stratégies.
Grâce à la CEC, nous avons pris le recul nécessaire pour établir une feuille de route face à ce constat et encore mieux légitimer notre approche.
Impact : qu’est-ce que cela va changer sur notre positionnement ?
En effet, nous ne pouvions plus nous satisfaire de ce paradigme et avons décidé que demain notre organisation élargira son rôle initial de promoteur pour créer, exploiter et détenir dans la durée les lieux qu’elle réalisera, en renforçant pour cela sa galaxie de partenaires, afin de garantir la pérennité de leurs qualités environnementales et sociétales.
Notre portefeuille de projets est d’ores et déjà très cohérent avec cette feuille de route, ce qui signifie que nous serons en mesure de mettre en œuvre à court terme ses différents leviers.
- Levier 1 : biodiversité, carbone, renoncements
- Levier 2 : service, territoire, impact
- Levier 3 : écoconception, eau, air
- Levier 4 : nouveau modèle éco, coopération, partage de valeur
- Levier 5 : coopération, indicateurs extra financiers, parties prenantes externes
Quant à nos projets déjà conçus comme People Connect, ils constituent des étapes dans notre parcours. Même si People Connect n’atteindra pas tous les objectifs que nous nous fixons désormais (bâtiments ressources en énergie, etc.), il reste un actif très performant énergétiquement et emblématique de notre recherche d’impact social positif, à travers son offre de services très tournée vers le territoire et ses usagers et la démarche collaborative qui a guidé sa conception (résidents du quartier, autorités locales, etc).
La CEC, et après ?
Des projets comme celui du Chalet du Parc ou de la Villa Monoyer s’inscrivent dans le prolongement naturel de notre parcours CEC : nous allons pouvoir viser l’exemplarité sur de nombreux points ESG. Ces deux projets vont alimenter notre feuille de route et nous permettre d’expérimenter des nouveaux concepts.
Dans les deux cas, notre réflexion sur leur impact environnemental et social est partagée par nos partenaires, tels que La Fabuleuse Cantine, la Fondation GoodPlanet et la fondation Domorow, avec lesquels dans le cas du Chalet du Parc nous sommes impliqués financièrement et opérationnellement dans l’exploitation.
Par ailleurs, le projet du Chalet du Parc prévoit un volet majeur d’intérêt général au travers de sa dimension pédagogique, avec l’accueil d’écoles ou d’associations afin de diffuser les informations nécessaires à une évolution des pratiques notamment sur la question de la protection de l’environnement et du vivant, sous la forme d’activités culturelles et ludiques (expositions, serious games, etc.)
En allant chercher toujours plus de co-investisseurs sur du long terme, nous espérons qu’en 2035, nous aurons créé et exploiterons aux côtés de nos partenaires, des espaces favorisant la diversité sociale, les échanges et les connexions humaines. Nous souhaitons que ces lieux soient pour la plupart situés dans des bâtiments rénovés à partir de matériaux biosourcés, recyclés ou upcyclés qui mettront l’accent sur le confort des usagers, la production et la consommation raisonnée d’énergie tout en donnant une place de choix au vivant et au végétal.